A l'écoute de ses émotions profondes

Dans mon article précédent, je vous proposais d'écouter vos émotions profondes et ceci en situation de calme.

Pourquoi?

On ne peut pas être un bon observateur quand on est juge et partie. Mais il est malgré tout important d'apprendre à s'observer même si on risque d'être partial.

On ne peut pas non plus être un bon observateur si on se juge tout le temps.

On ne peut pas non plus être un bon observateur si on est trop tolérant.

Une assez bonne façon d'identifier ses émotions est de se donner le temps de trouver un équilibre mental dans lesquel on n'est pas dans l'attente, ni dans le jugement, ni dans l'espoir d'une découverte ou d'une révélation.

Si vous ne savez pas par où commencer, je vous propose de prendre le temps d'installer une respiration ample mais calme et reposante, de la laisser vous bercer pendant un certain temps, puis de faire le bilan de vos contractures physiques, des zones tendues de votre corps. Faites-le comme s'il a'agissait de quelqu'un d'autre, donc comme si vous étiez à l'extérieur de vous-même.

Vous en faites l'inventaire et vous recherchez dans le langage commun une expression qui pourrait se rattacher à chaque zone.

Quelques-unes de ces expressions:

- J'en ai plein le dos

- J'ai reçu ça en plein estomac

- je  l'ai pris dans les dents

- j'ai serré les dents/les poings

- cela me casse les reins

- c'est moi qui porte tout sur mes épaules

- etc...

Vous apprendrez ainsi à connaître les zones les plus visées et à quoi cela correspond dans les émotions de votre vie. Soyez patients, il faut du temps pour admettre que telle douleur ou gêne est liée à telle émotion qui survient dans des moments difficiles de votre vie