Pour être accueillant, il faut être chez soi.
Vraiment chez soi.
Je ressens certaines personnes comme ayant toutes portes et fenêtres ouvertes et le vent s'engouffre de toutes parts et ne les laisse pas en repos.
En plus du vent, toute autre personne qu'elles-mêmes peut entrer et sortir et déranger sans qu'on puisse s'en défendre.
Pour ne pas être envahi, il est nécessaire de signaler ses frontières: si elles sont sur le point d'être franchies sans autorisation, vous devez le savoir et agir en conséquence.
Ce dont je parle ici, ce sont de nos propres frontières, de notre territoire personnel, de notre espace mental, de notre espace intime.
Beaucoup de personnes ne sont pas en mesure de défendre leur espace.
Elles doivent renforcer en elles leur conscience personnelle, augmenter non pas leurs défenses mais leur enracinement et leur unité interne.