Il me semble indispensable de m'arrêter au bord du chemin et de me regarder essayant d'avancer dans ce chemin.
Je veux dire qu'il m'est nécessaire - comme à quiconque - d'être un peu critique sur ma façon de faire, de penser, de réfléchir.
Il m'est nécessaire - et très salutaire - de changer quelquefois mon point de vue.
Quelquefois, je dois me faire violence pour entendre les avis positifs des personnes autour de moi. J'ai l'impression d'usurper quelque chose, qu'on va s'en rendre compte et me demander de me justifier.
Mais n'oubliez pas que vous avez toujours au creux de votre épaule un oiseau noir qui voit tout en... noir justement, et qui ne se gêne pas pour vous communiquer ses impressions négatives.
Travaillez à faire venir et à accueillir un oiseau blanc qui va prendre le contrepied et vous donnera des encouragements et vous rappellera ce que vous avez fait de bien et vous montrera les avantages de telle ou telle chose.
Faites de l'espace à l'oiseau blanc, asseyez-vous avec lui au bord du chemin. Mettez de l'autre côté l'oiseau noir et discutez avec eux sans laisser plus de place à l'oiseau noir qu'à l'oiseau blanc!
Prenez le temps d'observer ce que vous faites, ou ce que vous pensez, comme si vous étiez quelqu'un d'autre. Vous pourrez avoir un point de vue moins partial.
Et alors, vous avancerez avec plus de liberté sur votre chemin.