Le blog de timidité.over-blog.com

L'erreur est humaine, dit-on sous forme d'adage.

L'erreur est souhaitable parce qu'elle nous permet d'apprendre.

Celui qui est capable de faire de nouvelles erreurs très rapidement est paradoxalement avantagé dans le domaine de l'invention. Il accélère son processus d'apprentissage.

 C'est ce qu'assure Andreas Reinhard, inventeur dans le domaine de l'aéronautique.

On ne compte plus les bénéfices tirés des erreurs: Christophe Colomb, en croyant prouver que la terre était ronde, est allé vers l'Ouest avec l'intention de débarquer en Asie. Il s'était trompé! Et avait découvert l'Amérique.

Pour ne faire aucune erreur, il faut NE RIEN faire. Est-ce possible? Non, bien sûr.

L'erreur que vous faites n'est pas une atteinte à votre ego, C'est une leçon. Recevez-là pour qu'elle vous aide à grandir.

En ce week-end pascal, je savoure un café toute seule.

Je pique une revue sur le bar et je la feuillette sans vraiment savoir si quelque chose m'y intéressera.

Pourtant, je trouve une interview dans lequel je trouve ces phrases:

Pour aller au-delà de moi, j'ai besoin de savoir d'où je viens. Nous ne créons pas à partir de rien, mais à partir d'influences qui peu à peu nous façonnent. L'originalité n'existe pas sans les origines. Pas de futur sans passé. La mémoire émotionnelle est quelque chose de si sensible, un océan sans fin qui te connecte à ton enfance sans que tu puisses l'analyser.

La personne qui énonce ses pensées s'appelle Avishaï Cohen, contrebassiste israélien.

Il m'apporte un écho de plus sur la valeur de notre passé que nous devons laisser vivre sans jugement pour construire notre présent et notre futur.

Il me confirme que nos origines soient une richesse pour nous situer dans le monde, quelques soient ces origines.

Qu'en pensez-vous?

En participant à des cours de théâtre, l'individu "lambda" (qui n'a pas en vue d'embrasser la carrière théâtrale) apprend à renforcer son être intérieur et à repérer ce que sa manière de bouger, de parler, de regarder autour de lui, de se positionner dans l'espace, dit de lui.

Ce sont des pré-requis nécessaires pour créer et nourrir un personnage.

Mais ces pré-requis sont extrêmement précieux pour comprendre comment nous fonctionnons et quels messages nous envoyons sans le savoir à notre entourage.

Ce travail "préparatoire" à tout désir de faire du théâtre nous ouvre à nos sensations, à la perception fine de ce qui se passe autour de nous et nous rend, d'une certaine façon, plus vivants.

Nous souhaitons tous nous sentir plus vivants. Selon Alessandro Baricco, dans sa réécriture de l'Iliade d'Homère, c'est ce désir qui pousse les hommes à la guerre.

Faisons du théâtre - même en amateur - plutôt que la guerre!

Et si vous aviez envie de suivre cette injonction, il y a entre autres le stage d'une semaine en Ardèche que j'animerai dans quelques semaines. 

Aujourd'hui, je lis un article people dans un journal gratuit.  Il parle de Victoria Abril qui est une actrice que j'apprécie.

L'article rapporte ce qu'elle dit, entre autres:

Je me sens plus femme, plus épanouie... A 50 (ans), tu fais le silence pour écouter la petite voix qui est en toi. Et tu comprends que tu es une belle personne, même si tu n'as pas le physique de Marilyn Monroe. Je découvre qu'il y a beaucoup plus de choses dans ma maturité qu'à mon adolescence.

Et vous, quelque soit l'âge que vous avez, faites silence pour écouter votre petite voix qui vous dit des choses agréables. Donnez-lui la parole souvent.

Car il y a une autre voix, celle de l'oiseau noir, qui n'arrête pas - sauf si vous le faites taire - de dire des choses plus désagréables et qui vous montre toujours le côté noir de ce que vous faites. Ne vous laissez pas intimider par lui et renvoyez-le aussi souvent que possible pour entendre la petite voix positive.

Etre le maître du monde.

C'est une entrée en matière très provocatrice.

De quel monde veux-je parler?

Du mien, bien évidemment. Le seul, sur lequel je peux avoir un effet.

Mais mon monde peut être beaucoup plus étendu que je ne l'imagine de prime abord.

Donc je peux être le maître de mon monde. Comment?

Si vous avez l'habitude de me lire, c'est quelque chose que vous savez déjà: respirer!

Inspirer calmement, expirer profondément. Sans effort mais avec conscience.

Sur l'information d'une de mes stagiaires de l'année dernière, je suis allée écouter une conférence de Richard Moss, que je ne connaissais pas du tout, mais qui semble être assez connu en Suisse et de par le monde pour son enseignement sur la prospérité et l'argent.

Il enseigne que l'argent n'est qu'une facette de la spiritualité bien comprise. Je ne voudrais pas m'avancer pour vous expliquer sa démarche. Je ne l'ai écouté que pendant cette conférence. Je ne pourrais être que partielle et peut-être dans l'erreur par rapport à ce qu'il enseigne et que j'aurai mal compris. Mais ma surprise a été qu'il a mis la respiration consciente au premier plan de sa démarche.

La respiration consciente avec sa conséquence directe d'une connection à soi-même, d'une ultra-perception de son être-au-monde et de son environnement me semblent un chemin incontournable pour être maître de soi, de son monde et peut-être du monde.

Si nous étions des millions à trouver ce chemin, nous pourrions peut-être comprendre le monde comme un lieu où vivre ensemble dans l'harmonie est possible.