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  • : Le blog de timidité.over-blog.com
  • : Des réflexions sur le comportement humain pour voir de l'autre côté du miroir et habiter sa vie Et aussi avoir envie de participer à mes stages!
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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 16:43

Sans nous l'avouer, nous cherchons à tout contrôler de nos comportements, expressions, paroles.


Et c'est si difficile.


Nous évaluons avec angoisse les effets possibles avant d'agir et nous en sommes souvent paralysés.

Du coup, nos actions, nos paroles sont déformées par l'effort que nous faisons pour les contrôler.

 

 

Selon moi, une chose mérite d'être contrôlée: c'est sa respiration. Qu'elle soit libre, ample, partant du bas des poumons, vidant bien les poumons de temps à autre - pas forcément à chaque expir.

 

 

Dans une respiration consciente et nourrissante, nous avons l'ouverture utile pour être attentif au monde qui nous entoure et y agir et réagir du mieux possible.



 


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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 08:25

C'est ce qu'affirme un médecin dans un livre qu'il a écrit en constatant que ses malades - et partant probablement tout être humain - vit des moments de malaise ou de maladie après des épisodes chargés d'émotions non vécues.


Cela revient à ce que je dis et répète: une émotion que nous étouffons nous étouffe à son tour.


Alors restons sans cesse à l'écoute de nous-mêmes pour accepter que nos émotions vivent et s'expriment. 

 

La médecine occidentale agit sur nos symptômes et pas sur notre être.

En étant à l'écoute de notre corps, nous pouvons repérer les émotions qui le traversent et que nous ne voulons pas voir.

 

*Daniel Dufour Rebondir (Les Editions de l'Homme)

 

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 19:48

Je l'ai entendu aujourd'hui-même de la bouche d'André Comte-Sponville, philosophe, lors d'un entretien à la radio.

 

Je pense depuis longtemps qu'il est important de penser à soi et de prendre soin de soi.

L'éducation judéo-chrétienne nous dit juste le contraire et je sais qu'elle a tort.

Car que donnons-nous aux autres si nous ne sommes pas bien avec nous-mêmes?

 

Par amour du prochain, il est important d'être égoïste pour se donner à soi-même une place de choix. 

 En faisant de la sorte, nous pouvons aider les autres à approcher cette place de choix, pour eux-mêmes.

 

Si nous n'avons aucune place nulle part, si nous ne nous donnons aucune valeur, que pouvons-nous offrir aux autres? 

Rien.

 

Nous n'avons pas à avoir honte ou à être gêné/e de défendre nos valeurs, notre espace, nos privilèges. Nous ne pourrions rien offrir à ceux qui comptent pour nous.

 

Pensez-y!


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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 09:14

"La vie est faite d'illusions.

Parmi ces illusions, certaines réussissent.

Ce sont elles qui constituent la réalité"

Audiberti

 

Audiberti était un écrivain français (1899-1965) qui a beaucoup écrit pour le théâtre.


Les mots d'Audiberti ne sont pas ceux que j'utilise mais ils disent la même chose que je propose à mes élèves d'expérimenter:

 

Travailler sur une visualisation positive, agréable pour nous, qui va dans le sens de ce que nous souhaitons. Et cela finit par arriver.

 

Je vous propose d'essayer.  

Mais n'oubliez pas que vous devez être détendu d'abord!

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 18:41

"Nul ne peut se sentir à la fois resp0nsable et désespéré"

 


Antoine de Saint-Exupéry, l'auteur du Petit Prince, s'est exprimé dans ce sens et je crois que nous ne pouvons qu'être d'accord avec lui.


Car qui nous dicte nos comportements ou nos pensées si ce n'est nous-mêmes. Qui nous met dans des situations compliquées si ce n'est nous-mêmes?

Nous nous trouvons dans un état de responsabilité qui peut nous donner le vertige mais qui est l'expression de notre condition humaine.

Et les cas où nous ne pouvons absolument rien faire sont rares, vraiment.

Donc se sentir désespéré...... cela ne devrait pas être souvent.

 

Aviez-vous jamais mesuré votre chance?

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 17:04

Vous rappelez-vous avoir entendu cela?


Probablement une fois ou l'autre il y a longtemps quand vous étiez enfant?

 

Mais c'était une erreur: il n'y a pas de personne méchante, simplement des comportements méchants.

Mais vous n'avez pas fait la différence. Vous vous êtes senti/e méchant/e.

Et vous vous êtes fermé/e.

Vous avez pensé que les autres avaient raison. Et vous avez rajouté des couches pour qu'on ne voie pas à quel point vous aviez honte.

 

 

Le "méchant" est une victime de lui-même, a dit quelqu'un et je pense que c'est par la fermeture sur soi-même qui est la plus grande punition.

 

 

Personne n'est méchant par plaisir. C'est en général une souffrance reçue qu'il essaie d'extérioriser ou d'exorciser.

 

 

Essayons de reconnaître cela en nous ou dans les personnes avec lesquelles nous avons des relations. Celles-ci en seront grandement facilitées.

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 10:00

J'emprunte mon titre d'aujourd'hui au titre d'un ouvrage de Christophe André.

 

Et voici ce qui est écrit en quatrième de couverture:

 

Etre enfin soi-même, ne plus se soucier de l'effet que l'on fait, agir sans craindre ni l'échec, ni le jugement, ne plus trembler à l'idée du rejet et trouver tranquillement sa place au milieu des autres.

Ce livre va vous aider à avancer sur le chemin de l'estime de soi, à la construire, la réparer, la protéger.

Il va vous aider à vous accepter et à vous aimer, même imparfait, non pour vous résigner, mais pour mieux évoluer.

 

 

Je souscris totalement à ces quelques lignes. Je vous recommande la lecture de ce livre.

A moi, il m'a apporté la preuve que je ne me trompais pas dans mes sensations et dans mes recherches.

Je ne suis que comédienne et j'ai toujours cherché à améliorer ma personnalité pour être une meilleure comédienne et j'ai fait le chemin que Christophe André, qui est psychiatre, nous recommande de faire pour nous sentir plus heureux.

 

Le travail théâtral nous impose de nous sentir libres, totalement libres. Car comment pourrrions-nous jouer un personnage que nous n'apprécions pas si nous n'étions pas libres du regard et du jugement d'autrui?

Et comment faire comprendre un tel personnage aux spectateurs si nous ne le jouions pas dans toute sa complexité?

 

Aller dans le sens de cette liberté est bénéfique à toute personne pas seulement au comédien.

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 09:13
http://idata.over-blog.com/3/92/59/33/P1000382.JPG
                                 Photo Bruno Lindau

Le chat ne s'inquiète que lorsque c'est nécessaire.

Pourquoi ne pas l'imiter?
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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 07:04

C'est le troisième accord toltèque que j'ai envie de nous offrir aujourd'hui:


 

Ne faites aucune supposition.
Ayez le courage de poser des questions et d'exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames. À lui seul cet accord peut transformer votre vie.

 

Vous connaissez peut-être plus que moi les quatre accords toltèques de Don Miguel Ruiz.


Celui-ci est en relation avec la timidité.


Et avec nos mauvaises habitudes.

 

 

Nous nous faisons souvent des idées sur le comportement de nos proches. Nous bâtissons des suppositions qui embouteillent nos esprits.

 

Et nous n'osons pas demander à la personne en question le pourquoi de son comportement. Nous avons peur le plus souvent de sa réaction.

 

Je vous propose de prendre le temps de trouver votre calme au travers de votre respiration consciente, de considérer que vous avez le droit de ne pas comprendre et de poser alors des questions à la personne concernée.

 

Tout ce que vous pouvez exprimer avec calme et de votre propre point de vue aura une chance d'être entendu.

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 07:54

Boris Cyrulnik a dit lors d'un entretien:


Le fait que je vous aime,  fait que je vous donne un pouvoir.

 

Et chacun d'entre eux peut le vérifier.

On a envie de se faire aimer, donc on accepte que la personne qu'on aime ait des exigences, quelquefois implicites, et on fait des efforts, souvent énormes, pour y répondre.

 

Et cela commence dans la toute petite enfance. Qui ne se souvient d'un: "si tu fais ça, maman (ou papa) ne t'aimera plus!" Et l'enfant que nous étions sait qu'il ne pourra supporter que sa maman ou son papa ne l'aime plus. Parce qu'il ne peut survivre si on ne s'occupe pas de lui.

 

Essayons de ne pas entrer dans cet engrenage quand nous sommes adultes.

 

Aimer quelqu'un, c'est lui donner de l'attention, du temps, beaucoup de choses, mais pas au point d'en manquer pour soi-même.

Il y a une juste mesure en tout. Et c'est votre être profond qui vous le dira.

On peut et on doit donner tout à quelqu'un quand c'est une question de vie ou de mort, quand il y a urgence. Mais on ne doit pas le faire dans la durée si cela ne nous convient pas.

 

N'oublions jamais que nous avons en nous ce petit enfant que nous avons été et qui a aussi besoin de notre attention et de nos soins.

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